lundi 27 février 2012

Muffins à la noix de cajou et mangue séché


Ingrédients pour 6 personnes :
3 œufs
1 citron et le zeste
25 gr de sucre
150 gr de farine
½ sachet de levure
125 gr de beurre salé à température ambiante
150 gr de noix de cajou
2 cuillères à soupe de sirop d’érable
30 gr de mangue déshydraté

Préparation :
Préchauffer le four à 180° C
Réhydrater la mangue dans un bol d’eau
Mixer les noix, prélever le zeste et le jus de citron
Travailler le beurre et le sucre, ajouter les œufs un à un, le jus de citron et le zeste râpé
Ajouter le sirop d’érable et les noix mixées
Mélanger la farine et la levure
Egoutter la mangue réhydraté et coupé la en dés, ajouter au reste
Verser la préparation dans le moule à muffins
Cuire au four à 180° C – 190° C pendant environs 20 min
Laisser refroidir
Saupoudrer de sucre glace.

Ahmed Abdallah Abdérémane - Ex-président des Comores

Ahmed Abdallah est né à Domoni, sur la côte est de l'île d'Anjouan. Fils de famille riche et noble, il fut d'abord préparateur de vanille et commerçant sous la houlette d'un frère aîné qui fait du commerce entre Madagascar et les Comores. En 1946, en tant que notable influent, il devient homme politique en se faisant élire au conseil général des Comores.

Président du conseil général en 1950, à partir de 1961 Ahmed Abdallah accroît sa fortune en important le riz, aliment de base des comoriens. Acheté à bas prix, car subventionné par la métropole, ce produit est revendu au prix fort. C'est ainsi qu'il met au point un redoutable réseau de clientélisme. À la mort de Saïd Mohammed Cheikh (1970), il s'allie au Parti blanc, qui souhaite accélérer le processus d'indépendance. Il fonde ainsi l'Union Démocratique des Comores (UDC) et devient président du Conseil de gouvernement et premier ministre des Comores (décembre 1972).
Le 22 décembre 1974, l'ensemble des quatre îles se prononce à 95 % pour l'indépendance, mais à Mayotte où Abdallah, propriétaire de nombreuses terres est impopulaire, on dénombre 65 % de «non» à l'indépendance. 

Ahmed Abdallah proclame, unilatéralement, l'indépendance le 6 juillet 1975 et devient le premier chef d'État des Comores. Pas pour longtemps, car le 3 août 1975, il est renversé par un coup d'État organisé par Ali Soilih et le mercenaire français Bob Denard sur l'île de la Grande Comore. Ahmed Abdallah est délogé de l'île d'Anjouan par une centaine de « mapinduzi » (militaires militants) encadrés par des mercenaires. Il part alors en exil en France.

Il reprend le pouvoir en mai 1978, par un coup d'État toujours organisé par le mercenaire Bob Denard. À son retour, le 21 mai, il est accueilli de façon triomphale, et proclame à des journalistes occidentaux médusés : « Il faut que je me refasse ». Il installe alors un pouvoir autocratique dans lequel l’opposition n’est que tolérée. Le 23 octobre 1978, il est élu Président de la république fédérale islamique des Comores. Il est le seul candidat.
En 1982, Abdallah dissout tous les partis politiques et crée un parti unique, l'Union Comorienne pour le Progrès (Parti bleu). En novembre 1989, Abdallah meurt d'une rafale de pistolet-mitrailleur en présence de Bob Denard. Il avait 70 ans. Les circonstances exactes de sa mort restent mystérieuses, le coupable pouvant être Bob Denard lui-même.

Extrait Wikipédia.